Ludlow, un café pas comme les autres
A croire qu'on y but un jour de l'or au lieu du chocolat chaud.
Moi aussi je t'aime, citoyen.
Café dans un voisinage fantomatique.
Un calme auquel les fins fonds de la Creuse aurait tout à envier.
Quand le temps aura éventré nos maisons,
la végétation sera encore là pour observer.
San Bernardino, tu n'es donc pas si loin ?
Villages du désert californien.
Maisons calmes, silencieuses, mais pas vides.
Faut-il vraiment obéir à ces keep out ?
Ils semblent parfois inviter au contraire de ce qu'ils expriment.
Combien de temps l'habitant a-t-il osé rester ici ?
La meilleure question est peut-être plutôt : pourquoi est-il resté ici ?
Bon, je crois que vous avez déjà vu cette photo sur toutes les images d’Épinal de la 66
- vous savez maintenant que c'est à Ludlow.
La maison du Prince des fantômes.
... que surveille encore la réincarnation de son maître en animal ailé.
Quelques bâtiments au bord de la route.
Les poteaux, comme des croix auxquelles s'est crucifié le passé.
Musée de ruines que ces maisons arborant leurs keep-outs.
L'arbre du jardin exprime encore sa douleur d'avoir été laissé là,
au milieu du désert, ou presque.
Les enfants, allez jouer au jardin !
Je vous présente le soleil de Californie.
Les restes de station-service du Ludlow café.
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