Thursday, December 29, 2016

Arizona (18) : Crossing the Rockies


Voici les Montagnes Rocheuses



Une sorte de Monument valley pointue. 



Ces collines de végétation sèche



L'Utah serait un peu plus au Nord 
que cela ne nous étonnerait pas beaucoup.



N'est-ce pas, rochers aux formes étranges 
qui font penser à l'attraction Indiana Jones de Disneyland Paris ?



Allez, un petit effort, il y a de belles choses à voir là-haut.



Petit pont de pierre.



Magistrales.



A travers le fil de la barrière...



Voilà la terre que nous avons traversée.



Les pics qui s'élèvent à différentes hauteurs,
 comme des Daltons de montagnes.



La 66 a donc réussi à passer par là ?



Elle frotte même le flanc d'arides montagnes... 



... dont la végétation n'est pourtant pas toujours absente.



Et voilà l'autre côté, 
qui descend ses dernières pentes d'Arizona pour atteindre la Californie.



Allez, en route !



Il fallait bien l'aridité de ces monticules pierreux 
pour apprécier la clarté du bleu du ciel.



Sculptures naturelles, il m'est arrivé de rêver de vous des années après.



Saturday, December 24, 2016

Arizona (17) : Kingman


Kingman



L'appareil photos commençait à fatiguer.



School bus au pied des montagnes.



Un de ces bons vieux fast-foods.



Gift shop feeling.



Nouvelle forme de cactus.



Les joshua trees annoncent la Californie.



Pas de Motel 6 sans piscine (c'est un proverbe).



Pepsi du désert.



Road trippers d'un autre niveau.



Arizona Motel.



Armoiries brandies par les fast-foods.



Les auvents protègent du soleil 
comme ils protégeaient de la pluie plus tôt dans le voyage.



MOTEL ROUTE 66 !



Réservoirs de Kingman.



Un bon vieux diner, certes un peu refait.



Vieille locomotive qui courait autrefois le long de la 66.



Le Santa Fe trail, autre passage mythique de l'Ouest américain.



Locomotive, tu es si imposante.



Attention, j'arrive.



Kingman in Hollywood.


Friday, December 23, 2016

Arizona (66-36) : L'herbe a séché



      Les lumières des après-midis mourantes sont les meilleures pour conduire ; c’est là que les piliers des canyons s’y dessinent le mieux avec toutes leurs couleurs. Ces derniers semblent se promener dans les plaines immenses, cherchant les futurs westerns, non des histoires de cow-boys et d'Indiens, mais d'exodes, de chariots où dorment les familles, d'histoires d'amour sous la paille des roulottes, d'une quête du véritable Ouest, d'une terre promise où tout le monde pourra trouver sa place au soleil.

     Ces plaines semblent vivre sans véritable saison, dans un mélange de printemps et d’automne, de végétation sèche et de nouvelles pousses que les pluies sortent de temps à autre de terre. Les herbes des prairies, de plus en plus jaunies, ânonnent des accents de Californie. Les quelques collines, de loin, ressemblent à des dunes, si vrai qu'on se croirait dans un désert. Les bâtiments de bois délabré, les petites maisons à côté d'un puits et d'un embranchement de la route, parfois abandonnés, toujours perdus au centre de ces paysages qui n'en ont pas, lancent un peu de vie au milieu du vide, ne serait-ce que sous forme de traces. Quand les années 50 appartiendront à une autre période de notre histoire mondiale, ces lieux intéresseront les archéologues, à moins que ce ne soit déjà le cas.

    D'autres villages, où nous croisons de nouveau nos cars allemands, fleurissent d'un artificiel tourisme de la route 66, où le vrai se mêle au faux. Il y a plus d'êtres humains dans ces cars que nous n'en avons rencontré en voiture sur toute la route 66, si l'on ne compte pas les motards, pour qui la 66 reste un péché mignon. La bourgade de Seligman, portant le même nom que le deuxième rabbin dans Rabbi Jacob, fait partie de ces villages de gift shops et nous fait penser que le lieu le plus charmant, ce ne sont pas ces attractions pleines de clins d’œil à l'histoire, mais Nulle part, que nous traversions avant d'entrer dans Seligman et que nous n'allions pas tarder à retrouver, après.

    C'est donc nulle part que nous retournons, suivant la route des plaines. L'herbe a séché, la végétation elle-même est de plus en plus aride quoique le Golden state n'ait pas montré le bout de son nez doré. Ce quatrième Arizona dont je parlais plus haut, qui est en quelque sorte l'antichambre de la Californie, n'est toutefois pas l'Arizona de terre rouge qui se frottait au Nouveau Mexique, car ici l'herbe s'introduit dans les fissures du bitume ou du béton, selon la matière du tronçon de route. Les poteaux, que nous accompagnons, ne sont toujours pas fatigués de porter les fils électriques et regardent au loin la barbe liquide des nuages traîner encore dans le paysage.

     Vous avez beau bien viser, la mitraille de votre appareil photos n’atteint pas le paysage, ni dans son immensité, ni dans sa couleur. Pourtant, voici quelques clichés que j'aurais voulu capter, si mes mains n'avaient pas eu à masser le volant plein d'ennui dans cette linéarité ininterrompue : une vieille gare dont il ne reste plus que quelques planches non loin des rails ; le train que nous croisons de temps en temps, et dont le trajet n'est jamais éloigné de notre bonne vieille 66 ; stations-service et motels abandonnés de tous, sauf des herbes (folles ! folles!).

     Et dire que ces plaines, vides, sont parfois captives d'un propriétaire ! Ce sont les barrières de barbelés fragiles qui me l’ont dit. Peut-être pour les chevaux, les vaches dans d'autres saisons ? Mais il me semblait pourtant qu'il ne pouvait pas y avoir ici de saison, et qui aurait le courage de venir chercher les bêtes au fond de ces plaines ? Maintenant, je sens même mon discours devenir monotone comme le paysage.




     Après de tant vastes plaines, nous faisons l'ascension de nouveaux plateaux, par des virages, des cols, devant des maisons de bords de canyon dont les fenêtres regardent dans le vide, où les boîtes aux lettres attendent un facteur mensuel, pour être optimiste, ou peut-être plutôt mauvaise langue. C'est un tableau d'ombres et de soir froncé par le coucher de soleil qui se noie face à nous, aussi vrai que c'est vers l'occident de l'occident que nous nous dirigeons. Dans un coin de ce tableau, nous nous couchons dans un lit de Kingman, petite ville cachée au creux d'un vallon, qui, heureusement, a son Motel 6 et ses vieilles locomotives sur les places publiques, souvenirs d'un autre temps.

     Kingman nous montre nos premiers joshua trees, ou arbres de Josué, que les lumières du motel éclairent dans la nuit : impossible de penser que la Californie est encore loin.




Monday, November 28, 2016

Arizona (16) : Vitesse, Indiens, plateaux II




Maisons au creux des vallons



Collines pierreuses



Comment commenter une image muette comme celle-ci ?



Colline tranchée au flanc



Pierres



Eblouissances



Photo pleine d'Arizona



Le jour se couche sur un nouveau café 66



Le mont Sainte-Victoire de la 66 ? 



Cabines téléphoniques, vous existez encore ?



Une de ces maisons de bric et de broc



Le train, que nous allions suivre jusqu'en Californie



Tchou



Je suis sûr que William Turner aurait aimé prendre cette photo



La Nature imite l'Art



Le ciel 66



Mais, tu nous suis encore, toi ?



66 assombrie



Voilà ce qu'est un soleil presque couché



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